Manchester United : Cheikh Jassim demande un avis juridique après avoir affirmé qu’il n’avait pas fourni de preuve de fonds lorsqu’il avait tenté d’acheter le club

Le banquier qatari Sheikh Jassim demande conseil juridique aux États-Unis après avoir affirmé qu’il n’avait pas fourni de preuve de fonds lorsqu’il avait tenté d’acheter Manchester United.

L’offre de 4,5 milliards de livres sterling sans dette de Sheikh Jassim comprenait une garantie bancaire signée par le directeur général de la Banque nationale du Qatar, la plus grande institution financière du Moyen-Orient et d’Afrique.

Les Qataris insistent sur le fait que leur offre en espèces a été entièrement financée. Leur point de vue est qu’un accord ne s’est pas concrétisé parce qu’ils ont refusé de payer plus que ce qu’ils pensaient déjà payer pour un club dont le plafond actuel de marque est de 2,6 milliards de livres sterling.

L’équipe de candidature de Jassim est perplexe et amusée que United ait déclaré mercredi aux actionnaires américains qu’ils n’avaient pas fourni de preuve de fonds alors qu’ils cherchaient à acheter 100 pour cent du club et à rembourser ses dettes.

Ils estiment qu’une impression trompeuse a été créée qui ne reflète pas le fait qu’ils ont fait une série d’offres authentiques, crédibles et entièrement financées pour acheter le club. Leurs offres comprenaient des protections autour de la garantie financière et étaient entièrement et légalement documentées et soumises par lettre.

Ils demandent un avis juridique pour savoir s’il convient de demander à la Securities and Exchange Commission des États-Unis de publier ce qu’ils considèrent comme une déclaration corrective afin de remettre les pendules à l’heure.

Les Qataris estiment qu’il est impossible que les Glazer aient négocié personnellement avec eux pendant près d’un an si jamais il y avait eu la moindre question sur la preuve de leurs fonds.

Cheikh Jassim aurait engagé des dépenses de plusieurs millions de dollars pour gérer son équipe d’avocats, de banquiers et de conseillers.

En fin de compte, Cheikh Jassim n’était pas prêt à devenir un actionnaire minoritaire, ce qui, selon lui, ne changerait pas matériellement l’avenir du club.

Manchester United s’en tient aux déclarations contenues dans les documents publiés mercredi et ne fait aucun autre commentaire.